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CORRESPONDANCES

C'est le thème de l'exposition d'automne, la dernière de l'année, et elle ouvre ses portes

samedi 23 novembre

avec une animation musicale d'Idrissa et sa cora à 17h!

Jean-Paul nous présente les deux artistes:

Le monde de Chris

« J'aime me retrouver seule à l'atelier. Face à tous les possibles. Face à moi-même, face à mes "pinceaux" que sont les tiges, les feuilles, les fils de lin, de chanvre... » « J'aime ce moment où il faut se lancer. Ne pas donner une image de la nature mais me confronter à elle. Ne pas se perdre dans la résistance des "matériaux", dans l'élaboration des structures. » Chris Patel

Pour évoquer Chris et son travail, il suffit de nommer son activité : tisserande… Il suffit et pourtant si on retrouve les gestes la technique de ce métier d’Art, le terme devient presque incongru tant on est ailleurs dans l’au-delà du tissage à la fois dans la démarche et à la fois dans la philosophie qui se niche entre chaine et trame…

Chris est bien au-delà …chamane des temps modernes elle ne fait pas corps avec la nature, elle est la nature : son monde, son univers, sa Vie.

On ne serait pas surpris de voir apparaitre au détour d’une œuvre un espiègle goubelin ! restons normand ! (djinns, elfes, dryades, etc..) Tout ce petit peuple qui évolue et prend soin de la nature. Tout un monde, le monde de Chris.

Ne nous fions pas aux apparences d’une œuvre esthétiquement belle toujours, encore une espièglerie !

Nous sommes plus près de l’animisme : attention ! ses œuvres sont « chargées » (talismans, amulettes, charmes etc…) Elles ne sont pas là pour faire « beau » et tant mieux qu’elles le soient, disons de surcroît !

S’il y a magie,elle est blanche ! Mais, méfiez-vous tout de même…

Infos Pratiques : Chris organise des ateliers de découverte et initiation.

Il y en aura un au printemps 2020 à la Menuiserie, si cela vous fait envie, signalez-le-nous.

Artiste togolais, né en 1965, exprime la mémoire des peuples africains et s’inscrit dans la lignée des artistes africains contemporains sensibles au sens sous-jacent de la forme, aux engagements sociaux et politiques, pour lesquels le symbole et le spirituel sont inscrits dans la vie et la pratique artistique. Il n’est donc pas surprenant que Yao METSOKO soit guidé par la quête d'unité entre le visible, l'invisible et l’intériorité qui demeurent des composantes essentielles de sa recherche.

Très tôt, Yao est encouragé par sa mère qui lui fait dessiner des images d’iconographie religieuse. D’autres horizons s’ouvrent à l’artiste qui, après un séjour à Londres, s’installe à Paris en 1985. A 20 ans il a déjà fait les rencontres qui vont bouleverser sa vie d’artiste et lui donner une voie très personnelle : Chagall, Clem Lawson, Ousmane Sow.

Il opère avec force, vitalité et engagement une synthèse entre ses conceptions mettant en avant des thématiques comme l’esclavage, les femmes, les enfants, les mystères de la vie, les mythes ancestraux, la nature humaine.

Il participe à de nombreux festivals et salons qui mettent en exergue les métissages culturels et les passerelles. A l’Unesco, sur le thème de l’abolition de l’esclavage, journées internationales des droits de la femme, expositions Sauvages !, festival Histoires de Passage, l’Art pour la paix, Festival des cultures Afro et Métissées à Lyon. Il participe au salon de Cologne et ses peintures et sculptures ont fait l’objet d’expositions à Paris, dans de nombreuses villes françaises, à Rüdersdorf, au Château de Saint-Ouen. Deux de ses œuvres ont été mises aux enchères chez Gaïa. Deux autres sont mises aux enchères à Rennes le 18/11/2019.

Yao est également illustrateur de livres : Avril 2016 : “Sagesses d’Afrique” de Sophie EKOUE, Hachette, - “La maison D’Attemo”, d’Amélie Essesse, Ibis Press - “Banlieue Rapsodie”, recueil d’Ibrahim K.Sorel, aux éditions le cri, qui a reçu le Prix culture 95.

En 2016, il a été en Résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris.

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